Louis Brillant
Répertoire
des parlementaires québécois 1867 1978, Québec, Le Service de documentation
politique de la Bibliothèque de la législature, 1980, 796 p.
Nous
voici en présence d un répertoire biographique de tous les conseillers ;législatifs et des députes élus à l assemblée législatif
puis après la reforme de 1968 à l’Assemblée national du Québec depuis la
Confédération jusqu aux élections partielle du 30 avril 1979. Claude Ryan y apparaît donc de justesse.
On n :y trouvera pas les Québécois nomme au Sénat élus à la chambre
dé de communes ni a toute autre chambre d assemblée de provinces canadiennes ou
d;autres pays à moins qu:il aient été
élus aussi au Parlement de Québec. C`est dire que vous chercherez en vain dans
le Répertoire des Québécois connus comme Louis, St. Laurent, Pierre-Elliott
Trudeau. Jean Marchand. Jean-François Pouliot. Jean-Luc Pépin, Réal Caouette.
Steuart Smith etc. Le terme
parlementaire québécois aurait donc du être plus clairement défini dans l :introduction.
Le
Répertoire des parlementaires québécois est formé de notices composées des
éléments suivantes: le signalement (nom, prénoms, lieu de naissance du
parlementaire, nom, prénom et profession des ses parents; le mariage (date et
lieu du mariages ainsi que le nom des beau parents); la carrière
professionnelle, industrielles, commerciale, la carrière politique et
parlementaire à tous paliers du gouvernement (municipal, fédérale, provinciale)
la carrière universitaire, les honneurs, c’est à dire les décorations, les
postes et les titres honorifiques de même que les associations sociales et
culturelles; le décès (la date et le lieu de décès et d’inhumation); et la
parenté (les liens de parenté avec d’autres parlementaires) Dans certains cas
information fait défaut; aucun date d’état civil (R.G. Meikle et Louis-Honoré
Gosselin); d’autres fois elle est incertaines et il faut alors féliciter
l’éditeur d’avoir trouver un moyen clair et simple d’indiquer entre croquets.
Assez souvent certains éléments sont fondus, par exemple, les carriers
professionnelles et politiques, ou encore la carrière universitaire et les
honneurs.
La
recherche s’est faite selon le scénario suivant, si j’en crois l’éditeur. On a
d’abord utilisé les dossiers des parlementaires et les notices qui s’y
trouvaient, puisées aux sources les plus diverses, comme les recueils de
biographies, les monographies de paroisses, les biographies individuelles et
collectives, les rubriques de servitude, (nécrologie) des journaux. On a
vérifié cette masses de renseignements souvent contradictoire à l’aide de
sources primaires comme publications officielles et certains fond archives
municipale. On est entré en contact avec la famille du parlementaire,
généralement avec la personne la plus versée dans l’histoire de la famille. On
a obtenu pour tous les parlementaires décédés copie des actes de mariage, de
décès et de naissance, mais par acte ne naissance on doit vouloir dire acte de
baptême. Enfin les auteurs on achève chaque notice par la mention des sources,
collaborateur et bibliographie.
Les
notices les plus pauvres (celle de Gosselin avec 66 mots, celles de Meikle avec
91) disent quand même l’essentielle. Les plus longues, celles de Laurier et de
Louis-Alexandre Taschereau par exemple, font plus que deux colonnes. Toute sont
d’une concision qui ne fait aucune concession à l’anecdote, au commentaire, au
trait de caractère; le profil de Claire Kirkland Casgrain, celui de René
Levesque aussi en sont la preuve. Certain bout de phrase en disent long sur le
souci d’objectivité et de précision. Armand Lavergne fut exclu du parti libéral
par Wilfrid Laurier en janvier 1907; Pierre Laporte fut enlève par le Front de
libération du Québec (FLQ) le 9 octobre 1970, Son corps fut retrouve à Saint
Hubert le 17 octobre 1970, Gerald Martineau est comparu devant la Commission
Salvas et fut trouvé coupable, Camilen Houde fut incarcère de 1940 à 1944 à
cause de son opposition à la conscription.
Qu’on ne
cherche pas dans la Répertoire l’analyse de sa carrier politique, le résume de
la pensée, le rôle joué dan la vies politique, ce serait en vain, On dit du Luc
Letellier de Saint-Just qu’il renvoya d’office le gouvernement conservateur de
Boucher de Boucherville le 25 février 1879 puis fut destituée de ses fonctions
le 25 juillet 1879 et pas un mot de plus. Maurice Le Noblet Duplessis doit se
contenter d’une colonne de faits et de dates sans le moindre commentaire. Jean
Lesage n’a pas droit à la plus petite allusion à la révolution tranquille.
Le
Répertoire ne vis que à présenter un nombre limité de faits et par conséquence
il est assez difficile à évaluer. On
pourrait cependant le comparer au Canadian Directory of Parliament 1867-1967
publié sous les auspices des Archives publiques du Canada. Une comparaison rapide des deux ouvrages fait
cependant ressortir que le Répertoire donne toujours plus d’information
biographique. De plus elle fait
ressortir une faiblesse de Directory en ce qui a trait aux données état civil. Quelque 160 parlementaires se trouvent à la
fois dans les deux ouvrages, ayant ouvrés au fédéral comme au provincial. J’ai relevé dan le Directory assez des cas de
fausses dates de naissance, de second mariages oubliés, de noms d’épouses
imprécis, de dates et lieu de décès inexact pour affirmer que cet ouvrage
demande révision et que dan le case des 160 parlementaires, Répertoire arrive
au point. Faisons justice au Directory
cependant : il faisait œuvre de pionnier et devait faire vite, il
travaille sur une masse deux fois et demi plus grande de données (3,165 notices contre 1,331) et il visait
avant tout à faire état de la carrière parlementaire, de l’affiliation
politique et des circonscriptions représentée.
En ce sens le Directory a tenu ses promesses. Il continue d’ailleurs à rendre grands
services.
Il faut
mentionner en terminant l’intéressante bibliographie et les appendices dont Le
Répertoire s’est orné. En voici la
liste: : les élections générales,
les élections partielles, les législatures et leurs sessions, les lieutenants
gouverneurs, les orateurs de l’Assemblée nationale, les premiers ministres, les
chefs de l’Opposition officielle, les présidents du Conseil, les membres du
Conseil exécutif et les députés élus et les candidats défaits. Ces appendices sont précieux et réunissent
des donnes éparses. Il font ressortir
beaucoup de noms qui autrement auraient été absent (Jean Drapeau candidat du
Bloc populaire, défait dans Montreal-Jeanne Mance en 1944) un détail qu’on
avait peut être oublié) ou l’élection annulée dans Gatineau en 1972 ou encore
le nombre surprenant de partis et de groupes politiques, 43 bien comptés de
l’Action démocratique au Ralliement national de la Voix du peuple au Parti
national populaire.
Avec la
parution du Répertoire la Bibliothèque de l’Assemblée nationale fait un apport
remarquable à la documentation politique et parlementaire au Canada. Que l’éditeur André Lavoie et son équipe en
soient remerciés.
Louis Brillant, Service de Consultation et
référence, Bibliothèque du Parlement, Ottawa
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