Revue parlementaire canadienne

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Activités de l’APC : la scène canadienneActivités de l’APC : la scène canadienne


Nouveaux présidents

Gerald Amerongen a été réélu président de l’Assemblée législative de l’Alberta le 24 mai 1979. Il est député provincial d’Edmonton Meadowlark. Diplômé de l’Université de l’Alberta en arts et en droit, il est membre du cabinet d’avocats d’Edmonton Amerongen, Burger, Spencer & Ross; il a été nommé cr en 1966. M. Amerongen a été membre des conseils consultatifs des hôpitaux Misericordia, General et St. Joseph's; il a participé à l’établissement du Canadian Native Friendship Centre, Edmonton. Il a occupé le poste de président de l’Association progressiste conservatrice de l’Alberta et de vice-président national pour l’Alberta de l’Association progressiste conservatrice du Canada; il a été le premier président de l’Association progressiste conservatrice fédérale pour Edmonton Centre. Élu pour la première fois à l’Assemblée législative en 1971, il a été réélu à l’Assemblée législative en 1975 et en 1979. Il a été élu pour la première fois président de l’Assemblée législative de l’Alberta en 1972 et réélu à ce poste en 1975.

Harvey Schroeder a été réélu président de l’Assemblée législative de la Colombie-Britannique le 6 juin 1979. Il est député provincial pour Chilliwack, Parti du crédit social. Il avait été vice-président de l’Assemblée législative. Il a été élu pour la première fois à l’Assemblée législative en 1972, puis élu président pour la première fois en 1978. Il est né en 1933, il est marié et père de trois enfants. Il a reçu un diplôme en théologie en Saskatchewan en 1958. Comptabilité analytique chez Canada Packers; techniques marchandes. Il a établi Palm Interiors à Chilliwack en 1954; production télévisée et de la scène; relations publiques.

Robert McReady a été élu président de l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick le 12 mars 1979. Le président McCready a été élu pour la première fois à l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick en 1967 et il a été réélu en 1970. Il était président de la même Assemblée entre 1968 et 1970.

Nouveau commissaire des T.N.-O.

En janvier 1979, l’ancien premier ministre du Canada a nommé John Parker commissaire des Territoires du Nord-Ouest. M. Parker est entré en fonction le 15 avril 1979.

M. Parker est né en 1929 à Didsbury (Alberta). Pendant ses études à l’Université de l’Alberta, où il a obtenu son B.SC en génie, il était à l’emploi de Eldorado Mining Co. À la suite de l’obtention de son diplôme en 1951, M. Parker a été embauché à titre de géologue et d’ingénieur des mines (Saskatchewan), ingénieur et gestionnaire d’une mine (Yellownife). De 1956 à 1964, il s’est engagé dans l’exploration minière et il a formé avec un partenaire Pucambrian Mining Services en 1964 et il a établi un service de consultation et d’exploration à Yellowknife. En décembre 1958, M. Parker a été élu au conseil municipal de Yellownife et a été par la suite maire de Yellowknife pendant deux mandats (en 1963 et en 1965). En juin 1966, M. Parker a été nommé à la Commission Carrothers, établie pour étudier les problèmes du T.N.-O. et produire un rapport. Le 2 mars 1967, John Parker a été nommé commissaire adjoint des T.N.-O. M. Parker et son épouse helen résident à Yellowknife avec leurs deux enfants Sharon et Gordon. M. Parker succède à M. Stuart Hodgson au commissariat.

Nouveau greffier au Nouveau-Brunswick

David L.E. Peterson a été nommé greffier de l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick en mars 1979, pour remplacer Charles Blake Lynch. Né à Frederiction en 1942, il a fréquenté le New Brunswick Teachers College, l’Université du New Brunswick (B.E.P. 1965) et (LL.B. 1969). Il a été admis au Barreau du Nouveau-Brunswick en 1969. Élu au conseil municipal en 1974, il est membre de l’Association du Barreau canadien.

Visite au Canada du président de l’Association parlementaire du Commonwealth

À la clôture de la 24e conférence parlementaire du Commonwealth en Jamaïque l’an dernier, l’Honorable John R. Harrison, député, président de la Chambre des représentants de la Nouvelle-Zélande, est entré en fonction à titre de président de l’Association parlementaire du Commonwealth. Récemment, le président Harrison a effectué une visite de bonne volonté de l’APC qui l’a mené à diverses sections de l’Association et la Région du Canada de l’APC fait partie des endroits qu’il a visités.

Le président Harrison et son épouse sont arrivés à Montréal le 6 mai pour un séjour d’une semaine à titre d’invités des présidents des parlements fédéral et provinciaux et des sections de la Région du Canada de l’APC. Puisqu’une élection générale était en cours au moment de sa visite, le président Harrison a principalement concentré sa visite sur les parlements provinciaux et durant son séjour, il a visité les capitales suivantes : Québec, Halifax, Toronto, Winnipeg, Regina et Edmonton. Cette visite du pays a donné au président Harrison une excellente occasion de rencontrer les présidents provinciaux et un grand nombre de ses homologues parlementaires canadiens dans les assemblées législatives provinciales. Une élection provinciale était également en cours en Colombie-Britannique; toutefois, l’Honorable Grace McCarthy, vice-premier ministre et ministre des Ressources humaines a été en mesure d’assister au dîner d’adieu offert à Vancouver par les représentants du Parlement du Canada.

Le président Harrison qui est né en 1921, est membre du Parti national de la Nouvelle-Zélande et a été élu pour la première fois au Parlement en 1963. Il avait le grade d’officier durant la Deuxième Guerre mondiale à divers endroits, dans son pays et à l’étranger. Depuis son élection au Parlement, il a occupé le poste de whip du gouvernement, de whip de l’opposition, de vice-président et de président de comités. Le président Harrison a assisté à plusieurs conférences de l’APC et à d’autres réunions parlementaires du Commonwealth.

À titre de président de l’Association parlementaire du Commonwealth, le président Harrison recevra quelque 200 délégués et observateurs parlementaires qui assisteront à la 25e conférence annuelle de l’APC en Nouvelle-Zélande en novembre prochain. Le numéro d’octobre de cette Revue contiendra un article sur le pays et le Parlement hôte de la conférence.

Le Ghana et le Nigéria retournent à un gouvernement civil

Le 18 juin, les Ghanéens ont voté pour élire un président et un Parlement de 140 membres. Pour l’élection de leur président, le peuple du Ghana retournera aux urnes pour un scrutin de ballottage puisque aucun des 10 candidats présidentiels n’a obtenu une majorité absolue. Lors de l’élection parlementaire, les Ghanéens ont accordé la moitié des 140 sièges au Parti national du peuple.

Durant tout le mois de juillet, les Nigériens éliront les membres de leur futur sénat, de la Chambre des représentants et aux Chambres d’assemblée des états. Le 28 juillet chacun des 19 états éliront un gouverneur et le 11 août, le président du Nigéria.

Tynwald : Mille ans de traditions intactes

Pour l’île de Man, 1979 est une année mémorable, puisqu’elle marque un jalon unique, le millénaire de son parlement de Tynwald. En effet, il y a mille ans, l’île a été dominée par les Norsemen, des vikings scandinaves; ils ont établi leur royaume de Mann et des îles avec une forme de gouvernement fondé sur le principe d’hommes libres connaissant le droit et l’observant. Ce droit a été proclamé à plusieurs occasions, notamment à la fête païenne du solstice d’été, habituellement une assemblée à ciel ouvert. La tradition s’est poursuivie et d’après la coutume, une assemblée en plein air se tient le 5 juillet au lieu de rencontre des Vikings, le terrain du parlement (dans l’ancienne Norse, Thing Vollr) sur la colline Tynwald.

Pour célébrer le millénaire, le gouvernement de l’île de Man a établi un programme de festivals, de manifestations culturelles et de cérémonies  s’étendant sur toute l’année. La principale cérémonie sera bien sûr l’assemblée en plein air du 5 juillet.

Les sections du Canada de l’APC seront représentés par une petite délégation de parlementaires durant la période des cérémonies officielles de Tynwald. Le 4 juillet, la délégation canadienne plantera un érable rouge canadien sur la colline Tynwald pour commémorer la fondation de cette institution parlementaire de mille ans.

Le pays (Capital Douglas) L’île de Man, dont la superficie est d’environ 572 Km2, est située dans la partie nord de la mer d’Irlande, sous l’Écosse; en 1976, la population était estimée à 66,496 habitants. « Manx » est l’ancien nom Norse de l’île et la langue « manx » y est toujours parlée. En 1901, moins de 5 000 personnes parlaient manx; ce nombre a diminué au cours des décennies et il a été réduit à 165 en 1961; en 1971 toutefois, il a augmenté pour passer à 284.

Constitution et gouvernement La souveraineté de l’île a été dévolue pendant des siècles à des cessionnaires de la Couronne appelés « Lords of Man and the Isles » (seigneurs de Man et des îles), mais elle a été achetée par George III d’Angleterre en 1765. (1) L’île de Man appartient toujours à la Couronne, mais elle jouit d’une grande autonomie.

L’île de Man est administrée conformément à ses propres lois par la Cour de Tynwald composée du gouverneur nommé par la Couronne; le Conseil législatif composé de l’évêque de Sodor et Man, le procureur général et huit membres choisis par la Maison des clefs; et la Maison des clefs, une assemblée représentative de 24 membres choisis par vote de la population adulte. Les projets de loi, après avoir été adoptés par les deux chambres reçoivent la signature des membres et sont ensuite soumis à la sanction royale. Après avoir reçu la sanction royale, un projet de loi ne devient pas loi avant d’avoir été promulgué dans les douze mois qui suivent et le premier « Jour de Tynwald » (le 5 juillet) suivant, il est annoncé en anglais et en manx sur la colline Tynwald. Au moment de la promulgation, un certificat est signé par le lieutenant-gouverneur et par le président de la Maison des clefs.

Finances et économie Le revenu provient principalement de l’impôt sur le revenu et des droits de douanes. Il existe une relation spéciale entre l’île de Man et la Communauté économique Européenne qui prévoit un libre-échange et l’adoption par l’île de Man des politiques commerciales extérieures de la CEE avec les pays tiers. L’île reste libre d’établir son propre système de taux et de taxe. Les principaux produits agricoles de l’île sont l’avoine, le blé, l’orge, la pomme de terre et les produits laitiers. Un autre secteur important de l’économie de l’île est le tourisme. Le Parlement de l’île de Man est membre de l’APC et est représenté à l’Association par une section auxiliaire.

Notes

1 « An Encyclopaedia of Parliament » par Norman Wilding et Philip Laundy (Cassell, London, quatrième édition (revue), 1972).


Canadian Parliamentary Review Cover
Vol 2 no 2
1979






Dernière mise à jour : 2020-09-14