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Québec
La
reprise des travaux parlementaires, le 19 octobre dernier, a été marquée, d'une
part, par l'accueil du nouveau député de Portneuf, M. Roger Bertrand, qui a été
élu le 5 juillet 1993 lors d'une élection complémentaire et, d'autre part, par
le remplacement temporaire du ministre des Finances et doyen de l'Assemblée, M.
Gérard D. Levesque, que la maladie contraint au repos. C'est la vice-présidente
du Conseil du trésor et ministre des Communautés culturelles et de
l'Immigration, Mme Monique Gagnon-Tremblay, qui assume désormais l'intérim de
la direction de ce ministère.
Peu
de temps avant, le premier ministre du Québec, M. Robert Bourassa, avait, quant
à lui, annoncé sa décision de quitter la vie politique des qu'un nouveau chef
aura été désigné à la tête du Parti libéral.
Parmi
les événements marquants de sa carrière politique longue d'un quart de siècle,
soulignons que M. Bourassa, député de la circonscription électorale de
Saint-Laurent à l'Assemblée nationale, a été le plus jeune premier ministre de
l'histoire du Québec; il a été élu pour la première fois à ce titre en avril
1970, à l'âge de 36 ans. Il siégeait déjà à l'Assemblée nationale depuis quatre
ans, comme représentant de la circonscription de Mercier, lorsqu'il fut choisi
comme chef du Parti libéral du Québec quelques mois avant que son parti ne
forme le gouvernement. Après l'avoir délaissée en 1976, M. Bourassa faisait un
retour sur la scène politique en 1983 en étant élu une seconde fois chef de son
parti. À la suite d'une élection complémentaire tenue en juin 1985 dans le
comté de Bertrand, il faisait de nouveau son entrée à l'Assemblée nationale,
cette fois comme chef de ]'Opposition officielle, en attendant de reprendre le
pouvoir le 2 décembre.
Le
président de l'Assemblée nationale, M. Jean-Pierre Saintonge, a participé en
septembre à la 39e Conférence de ]'Association parlementaire du Commonwealth,
qui a eu lieu à Chypre, en tant que délégué de la section du Québec, mais aussi
à titre de président de l'Assemblée internationale des parlementaires de langue
française, poste qu'il occupe depuis juillet 1993. Par ailleurs, en octobre, M.
Saintonge s'est rendu à l'île Maurice afin d'assister au 5e Sommet des chefs
d'État et de gouvernement des pays ayant en commun l'usage du français. Au
cours de cette rencontre, l'AIPLF a été reconnue comme assemblée consultative,
ce qui lui confirme une place d'importance au sein de la francophonie.
Dans
le domaine législatif, quelques projets de loi sont actuellement soumis à la
considération des membres de l'Assemblée. Signalons notamment celui présenté
par un député du groupe parlementaire formant le gouvernement, M. Jean-Pierre
Bélisle; ce projet de loi a pour objet de modifier la Loi sur l'Assemblée
nationale en obligeant tout ministre qui désire présenter un projet de loi à
déposer un rapport faisant état des bénéfices, des revenus et des dépenses que
l'application des dispositions proposées entraînera pour l'État. De plus, ce
projet de loi impose aux ministres de justifier dans un rapport au moins un
fois tous les six ans le maintien de l'application de ces lois.
Nancy Ford et Jean Bédard Secrétariat de l'Assemblée
Activités
des commissions
L'ajournement
estival a été suivi d'une reprise modérée des activités pour les huit commissions
permanentes qui ont tenu 35 séances pour un total de 99 heures.
Le
dernier trimestre a été principalement occupé par la vérification des
engagements financiers du gouvernement. Cette procédure, commune à toutes les
commissions, consiste à scruter les dépenses de 25 000 $ et plus des ministères
et organismes publics à partir des listes fournies mensuellement aux
commissions selon leur champ de compétence respectif. Il s'agit d'une occasion
pour les députés de suivre l'exécution des programmes de dépenses qu'ils ont
approuvés lors de l'étude des crédits budgétaires et d'interroger les ministres
sur les objectifs poursuivis, les résultats escomptés et la procédure suivie
dans l'octroi des contrats et des subventions du gouvernement.
Par
ailleurs, deux projets de loi publics ont été étudiés article par article, l'un
portant sur la publicité légale des entreprises, des sociétés et des personnes
morales, l'autre sur l'aide et l'indemnisation des victimes d'actes criminels.
Huit projets de loi d'intérêt privé touchant la législation municipale ont
également été étudiés avec la participation des personnes intéressées.
Conformément
à une disposition de leur loi constitutive, la Société de développement de la
Baie James et la Commission d'accès à l'information du Québec sont venues
exposer leur rapport annuel en commission parlementaire et répondre aux
questions des députés.
Le
trimestre qui a précédé la reprise de la session à l'Assemblée nationale, le 19
octobre 1993, a également été l'occasion pour les commissions de planifier et
de préparer les activités qui relèvent de leur initiative. A cette fin, 6
séances de travail ont été tenues au cours desquelles plusieurs propositions
visant à entreprendre l'examen des orientations, des activités et de la gestion
d'un organisme public ont été débattues. Quelques commissions ont commencé à
réfléchir à la manière dont elles s'acquitteront des nouvelles fonctions que la
Loi 198, sanctionnée en juin 1993, leur a confiées en matière de réduction du
personnel dans les organismes publics et d'imputabilité des sous-ministres et
des dirigeants d'organismes. Essentiellement, les commissions auront, d'une
part, à suivre l'état de réalisation des plans de réduction de l'effectif des
organismes autonomes des secteurs publics et parapublics, et, d'autre part, à
entendre annuellement les sous-ministres et les dirigeants d'organismes,
accompagnes du ministre responsable si celui-ci le juge opportun, sur leur
gestion administrative et toute autre matière de nature administrative signalée
dans un rapport du vérificateur général.
Enfin,
il est à signaler que les audiences publiques de la Commission des institutions
sur le régime d'aide juridique, qui devaient avoir lieu à l'automne, ont été
reportées au mois de janvier 1994.
Alain Major, Secrétaire de commission
Manitoba
La
quatrième session de la 35e législature a été ajournée le 27 juillet 1993 après
110 jours de séance. Durant cette session relativement longue, 72 projets de
loi ont été déposés dont 57 émanaient du gouvernement et 15 étaient des projets
de loi d'intérêt public et d'initiative parlementaire. E y a par ailleurs eu 73
réunions de comités permanents durant la session.
Mesures
législatives
Certaines
des mesures législatives les plus importantes concernaient les questions suivantes
: la réduction de la semaine de travail dans le secteur public, la refonte de
la législation relative aux parcs provinciaux, l'ouverture des magasins le
dimanche, l'introduction de l'assurance-automobile sans égard à la faute,
l'élimination du programme d'allocations sociales aux étudiants, la
modification de la Loi sur les taris, la modification de la Loi sur la
réglementation des alcools et la création d'une commission chargée de fixer les
indemnités, allocations et prestations de retraite des députés.
Au
Manitoba, lorsque les projets de loi atteignent l'étape de l'étude en comité,
n'importe qui, qu'il s'agisse d'un particulier ou d'un représentant d'un
organisme, peut demander à comparaître devant le comité. De nombreuses
personnes se sont prévalues de cette possibilité.
Le
projet de loi 22, Loi sur la réduction de la semaine de travail et la gestion
des salaires dans le secteur public, a suscité 104 exposés donnés par des
représentants de divers secteurs. en particulier des syndicats, devant le Comité
permanent du développement économique. C'est cette loi qui a suscité le plus
grand nombre d'interventions publiques durant la session. Bien que cela ne soit
pas Fusage, le Comité est dans ce cas convenu d'imposer une limite de 20
minutes aux exposés.
Le
projet de loi 41, Loi concernant les parcs provinciaux et apportant des
modifications corrélatives à d'autres lois, a également beaucoup retenu
l'attention du public, en particulier deux de ses parties, à savoir celle
portant sur ]'utilisation des terrains dans les parcs provinciaux et celle
visant le régime fiscal des propriétaires de chalets dans les parcs
provinciaux. Plus de 200 personnes s'étaient inscrites pour témoigner, mais 59
seulement ont comparu devant le Comité permanent des services publics et des
ressources naturelles.
Deux
mesures législatives autorisant pour la première fois l'ouverture des magasins
le dimanche au Manitoba, d'abord à titre expérimental puis en permanence, ont
suscité une grande controverse pour des raisons fort variées, allant de
questions économiques à des divergences d'opinion sur le plan des valeurs
sociales. La période d'essai était échue avant même que le projet de loi
(projet de loi 4) n'atteigne l'étape de l'étude en comité. Dans l'intervalle,
le projet de loi portant ouverture des magasins le dimanche en permanence
(projet de loi 23) a été présenté, et les deux projets de loi ont été étudiés
ensemble en comité. Au total., 19 personnes ont témoigné devant le Comité.
Le
régime d'assurance-automobile du- Manitoba a souvent été controversé et il
était de nouveau au programme législatif sous la forme d'un régime d'assurance
sans égard à la faute. Le projet de loi 37 visait à continuer d'assurer aux
Manitobains victimes d'accidents d'automobile une indemnisation suffisante et
juste à un coût raisonnable pour tous. Il a suscité beaucoup d'intérêt,
notamment chez les avocats, les handicapés et les syndicats. Au total, le
Comité a entendu 21 présentations publiques.
Le
projet de loi 32 portant élimination du Programme d'allocations sociales pour
étudiants a donné lieu à un débat considérable, et les deux partis d'opposition
se sont portés à la défense du programme à toutes les étapes. de l'étude du
projet de loi. Le Comité permanent des modifications législatives a entendu 18
témoins à ce sujet.
Le
projet de loi 24 contenait des modifications à la Loi sur les taxis vieille de
58 ans. Il confère à la Commission de réglementation des taxis de plus vastes
pouvoirs de fixation des tarifs en vue d'obtenir un recouvrement intégral des
coûts dans cette industrie réglementée, il autorise la Commission à imposer des
amendes pour contravention au règlement et institue une procédure d'appel des
décisions de la Commission. Les coûts qu'entraîneraient ces mesures
législatives, de même que les pouvoirs nouveau conférés à la Commission, ont
suscité des inquiétudes dans l'industrie du taxi. Le Comité a entendu 21
témoins à l'occasion de six réunions.
Les
lois du Manitoba sur la réglementation des alcools ont été modifiées par le
projet de loi 42. Celui-ci autorise les détaillants privés à vendre du vin et
les hôtels à vendre de la bière importée en sus de la bière locale. Par
ailleurs, on permet l'achat de boissons alcooliques en bouteille au moyen de
cartes de crédit, on alourdit les sanctions pour vente d'alcool à des mineurs
et on procède à diverses modifications de la réglementation touchant la vente
et la consommation d'alcool. Le Comité chargé d'étudier le projet de loi 42 a
entendu 20 présentations, allant de celles de détaillants à celles de personnes
qu'inquiète le plus grand accès légal à l'alcool.
À
la suite d'un grand débat public sur les traitements et avantages des membres
de l'Assemblée législative, le projet de loi 55 a été rédigé en vue d'établir
une commission qui serait chargée d'étudier les indemnités et allocations des
députés et de les fixer, Les députés ne pourront plus fixer eux-mêmes leurs
traitements et avantages. Le projet de loi a été élaboré et appuyé par les
trois partis. La Commission a été créée. Elle est présidée par Wally Fox-Decent
et devrait faire rapport au début de 1994.
Questions
de procédure
Fait
rare au Manitoba, un amendement motivé a été déposé par Steve Ashton, le leader
du NPD à l'Assemblée législative, durant le débat de deuxième lecture du projet
de loi 22. Cet amendement porte que le projet de loi ne soit pas lu une
deuxième fois parce que, bien que le NPD souscrive aux dispositions conçues
pour limiter la rémunération et les avantages des membres de l'Assemblée
législative, il s'oppose aux autres dispositions du projet de loi, car elles
contreviennent au principe depuis longtemps reconnu de la libre négociation
collective. Après une brève suspension des travaux, le président Rocan a jugé
l'amendement irrecevable, car, contrairement à l'usage parlementaire établi, il
ne s'oppose pas à tous les principes ou à toutes les dispositions du projet de
loi.
Changements
à l'Assemblée
Des
changements se sont produits à l'Assemblée législative depuis un an, qui
pourraient créer une nouvelle dynamique durant la prochaine session. En juin,
le Parti libéral a élu un nouveau chef, Paul Edwards, député de St. James.
Sharon Carstairs, qui avait annoncé sa démission de son poste de chef en
janvier dernier, continue de représenter la circonscription de River Heights,
mais elle n'a pas l'intention de se présenter à la prochaine élection générale
provinciale.
Comme
il y avait déjà deux sièges vacants à la législature en raison des démissions
de Elijah Harper et de Harold Neufeld plus tôt durant la session, la démission
du député libéral Gulzar Cheema en juin a porté à trois le nombre des sièges
vacants. Peu après la fin de la session en juillet, deux autres députés ont
annoncé qu'ils démissionnaient pour se présenter aux élections fédérales. Il
s'agit du député libéral Reg Alcock et du député NPD Judy Wasylycia-Leis.
Des
élections partielles ont eu lieu le 21 septembre dans les cinq circonscriptions
provinciales en question. Deux des circonscriptions étaient détenues par le
NPD, deux par les Libéraux et une par le Parti progressiste-conservateur. Le
NPD et les Libéraux ont conservé les deux sièges qu'ils avaient avant la
démission des députés et le NPD en a gagné un de plus, ce qui a ramené la
majorité du gouvernement à un siège. Actuellement, le Parti
progressiste-conservateur a 29 sièges, le NPD 21 et les Libéraux 7.
Les
cinq nouveau députés sont Gord Mackintosh, Eric Robinson, Harry Schellenberg,
Gary Kowalski et Norma MeCormick.
Judy White, Greffière de comités
Colombie-Britannique
Comparativement
à la session houleuse du printemps, cet automne le calme règne à l'Assemblée
législative de la Colombie-Britannique. La tenue de séances cet automne n'a pas
encore été annoncée et de nombreux députés en profitent pour passer du temps
dans leur circonscription. Malgré cette tranquillité relative, un certain
nombre de changements importants se sont produits.
Le
premier ministre Mike Harcourt a annoncé un important remaniement ministériel
le 15 septembre. Son nouveau cabinet reflète sa décision d'assurer à la province
un leadership plus direct et défini. Seuls deux ministres ont conservé leur
portefeuille et trois nouveau députés ont accédé au rang de ministres : Paul
Ramsey est le nouveau ministre de la Santé, Joy MacPhail, le nouveau ministre
des Services sociaux et Jackli Pement, le nouveau ministre des Transports et de
la Voirie. Elizabeth Cull, qui était auparavant ministre de la Santé, devient
ministre des Finances et vice-premier ministre. L'ancien ministre des Finances,
Glen Clark, est nommé à la tête du nouveau ministère de l'Emploi et de
l'investissement, dont le mandat englobe la plupart des attributions de
l'ancien ministère du Développement économique, plusieurs sociétés d'État et
plusieurs initiatives en matière de sciences et de technologie. Il comprend
également la principale initiative d'infrastructure publique du gouvernement,
BC 2 1, qui supervisera les dépenses publiques en matière d'éducation et de
transport au cours des prochaines années. L'ancien ministre des Forêts, Dan
Miller, prend les rênes du nouveau ministère du Travail et de la Formation,
anciennement le ministère de ]'Éducation supérieure, de la Formation et de la
Technologie. Le nombre total de portefeuilles reste de dix-huit.
Outre
ce remaniement ministériel, les deux partis de l'opposition se sont engagés
dans une course à l'investiture. Le 11 septembre, le Parti libéral a élu le
maire de Vancouver, Gordon Campbell, comme son nouveau chef. Il a défait six
autres aspirants, dont l'ancien chef du parti, Gordon Wilson. Cette élection d'un
chef de parti a été unique en son genre. En effet, c'était la première fois en
Colombie-Britannique qu'un chef de parti était élu au suffrage universel. Dans
ce cas, le scrutin s'est tenu par téléphone et tous les membres du parti,
partout dans la province, ont pu exprimer leur choix; M. Campbell l'a emporté
haut la main dès le premier tour de scrutin. À la suite du congrès au
leadership, M. Wilson et sa collègue du caucus, Judi Tyabji, ont annoncé leur
intention de siéger à titre de députés indépendants. Étant donné que, pour
l'instant, M. Campbell ne détient pas de siège à l'Assemblée législative, le
député provincial Fred Gingell continuera à diriger le parti à la Chambre, où
les Libéraux occupent quatorze sièges.
Le
Parti du Crédit social a également choisi un nouveau chef en la personne de
Grace McCarthy. L'élection a eu lieu le 6 novembre à Vancouver. Mme McCarthy
l'a emporté au troisième tour.
Activités
des comités
Le
29 juillet, le Comité spécial chargé de nommer un vérificateur général a été
autorisé à publier des annonces afin de solliciter la candidature d'un
vérificateur général pour la province et de procéder à sa sélection. Le comité,
présidé par Rick Kasper, a placé des annonces partout au Canada pour solliciter
des candidatures et a dressé une liste restreinte en fonction des réponses
reçues. On prévoit que la sélection finale se fera d'ici Noël.
Le
Comité permanent spécial de la réforme parlementaire, du comportement éthique,
du Règlement et des projets de loi privés prévoit présenter son rapport sur
l'initiative populaire et le rappel à l'Assemblée législative cet hiver. Lors
des élections provinciales de 1991, les électeurs de la Colombie-Britannique se
sont exprimés en faveur d'une démocratie plus directe dans les affaires
politiques provinciales; plus de quatre-vingt pour cent des électeurs de la
Colombie-Britannique ont appuyé l'introduction d'initiatives populaires et le
droit de rappeler les représentants élus. Lorsqu'il a pris le pouvoir, le
gouvernement a chargé le comité d'étudier les incidences de la législation sur
l'initiative populaire et le rappel et d'envisager les mécanismes permettant la
mise en oeuvre de telles mesures. Le comité a tenu 25 séances publiques de
novembre 1992 à juillet 1993 et a reçu 171 mémoires écrits et entendu 261
exposés.
Si
le gouvernement provincial adopte cette législation, la Colombie-Britannique
sera la seule province au Canada à disposer de ces deux mécanismes. Le
président du comité de la Colombie-Britannique, Ujjal Dosanjh, a indiqué qu'il
ne fait aucun doute que les électeurs de la Colombie-Britannique obtiendront
les mécanismes de référendum et de rappel qu'ils réclament; il reste à
déterminer la forme qu'ils prendront. Le Comité s'est penché entre autres sur
les aspects suivants : les motifs du rappel, une période d'immunité possible
durant laquelle les représentants élus ne peuvent faire l'objet d'un rappel; le
nombre minimum de signatures que doit porter une pétition pour déclencher le
processus de rappel; le moment de la tenue du scrutin en vue du rappel et des
élections partielles; et la procédure du scrutin en vue du rappel et du
remplacement.
Le
Comité a également étudié un certain nombre de questions concernant la mise en
oeuvre des initiatives populaires, à savoir si elles doivent être directes ou
indirectes; la teneur des initiatives; si les référendums déclenchés par suite
d'une initiative populaire doivent lier le gouvernement ou n'avoir qu'une
fonction consultative; le nombre minimum de signatures que doit porter une
pétition destinée à lancer une initiative populaire; et les coûts ainsi que le
financement des campagnes référendaires.
Neil Reimer et Cori Ross, Attachés de recherche des comités
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