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Colombie-Britannique
Les
travaux de la première session de la trente-quatrième législature ont repris le
jeudi 24 novembre 1987. Le président a informé la Chambre qu'après consultation
avec chacun des partis, il avait convenu d'autoriser dorénavant la
radiodiffusion publique de la partie sonore des délibérations.
Après
la période de questions, le chef de l'opposition, Mike Harcourt, a demandé la
permission, conformément à l'article 35 du Règlement, de proposer l'ajournement
des travaux de la Chambre pour discuter d'une question précise de portée
publique importante, en l'occurrence, la privatisation des services
gouvernementaux dans la province. Le lendemain, le président a affirmé, avec
certaines réserves, que la déclaration pouvait être entendue conformément à
l'article 35 du Règlement. Par la suite, la Chambre a convenu de tenir un débat
sur la question. Ce débat a commencé à 16 h 30 le lundi 30 novembre pour se
terminer une heure plus tard, comme le prévoit le Règlement.
Le
14 décembre, Dave Mercier, président du Comité permanent du développement
économique, des transports et des affaires municipales, a déposé devant
l'assemblée la version définitive du rapport préparé par le Comité à la suite
de son examen et de son enquête au sujet de l'Islands Trust Act.
Le
15 décembre 1987, W.B. Strachan, ministre de l'Environnement et leader du
gouvernement à la Chambre, a proposé d'instituer deux enquêtes de comité. Le
Comité permanent du travail, de la justice et des relations
intergouvernementales doit enquêter et formuler des recommandations sur la
question du Builders Lien Act en s'attardant surtout aux objectifs et à la
raison d'être de cette loi dans notre société moderne, aux considérations de
politique qui la sous-tendent, à la possibilité de l'abroger ou de la refondre
en partie ou en totalité et aux orientations de politique dont doit s'inspirer
toute réforme entreprise dans la province.
Le
Comité permanent des forêts et des terres doit enquêter et formuler des
recommandations au sujet des clauses des contrats de coupe de bois conclus
entre les détenteurs de licence exploitant des fermes forestières ou des forêts
et les entrepreneurs. Il doit aussi évaluer la possibilité d'en normaliser la
teneur, examiner l'opportunité de soumettre à l'arbitrage les litiges entre les
parties à un contrat de coupe de bois, et, advenant que l'arbitrage soit
recommandé, étudier les considérations de politique et la possibilité
d'intégrer ces mêmes dispositions dans la loi ou dans le contrat.
Au
cours de la dernière journée de séance avant Noël, le ministre des Finances et
des relations gouvernementales, M.B. Couvelier a proposé que la Chambre
autorise le Comité permanent des finances, des sociétés d'État et des services
gouvernementaux à examiner les recommandations sur la réglementation des
entreprises de consultation et de planification financière en
Colombie-Britannique et à étudier l'opportunité d'établir un régime spécial
pour régir cette industrie. Il a aussi été proposé de faire enquête et de
présenter des recommandations sur les objectifs que la réglementation devrait
permettre d'atteindre et les principes dont elle doit s'inspirer, et d'étudier
les considérations de politique inhérentes à la réglementation de cette
industrie et les solutions de rechange pouvant servir à l'établissement d'un
régime de réglementation.
Ce
comité se penchera également sur les changements apportés à la Municipal Act et
à la Taxation (Rural Area) Act en ce qui a trait à l'impôt foncier.
Avant
que la Chambre ne suspende ses travaux pour Noël, le lieutenant-gouverneur,
Robert G. Rogers, a donné, au nom de Sa Majesté, la sanction royale à treize
projets de loi portant sur des sujets aussi divers que ceux qui sont abordés
dans l'Open Learning Agency Act ou encore dans le Sofin,ood Lumber Products
Export Change Compensation Act. Au cours de cette session, on a déposé
soixante-douze projets de loi d'initiative gouvernementale, dont neuf sont
encore inscrits au feuilleton et se trouvent à différentes étapes du processus
d'adoption ; neuf projets de loi d'initiative parlementaire, qui demeurent tous
inscrits au feuilleton ; et six projets de loi d'intérêt privé, qui ont tous
reçu la sanction royale.
Nouveau vérificateur général
Le
14 décembre 1987, le Comité spécial chargé de nommer un vérificateur général a
présenté son rapport à l'assemblée, dans lequel il recommande la nomination de
M. George Morfitt, comptable de Vancouver, au poste de vérificateur général de
la province. M. Morfitt est membre de l'Institut des comptables agréés de
Colombie-Britannique et a œuvré, à divers titres, au sein d'entreprises des
secteurs public et privé de la province et de nombreuses associations
communautaires et sportives. M. Morfitt succède à Mme Erma Morrison qui a
récemment pris sa retraite.
Craig James, Deuxième greffier adjoint et greffier des comité
Alberta
La
session d'automne de l'Assemblée législative de l'Alberta a débuté le 23
novembre 1987 et a été ajournée le 10 décembre 1987. Au cours de cette session,
le gouvernement n'a introduit aucune nouvelle mesure législative, mais une
proposition gouvernementale importante a été adoptée, et plusieurs cas de
procédure intéressants ont été soulevés et réglés.
Le
7 décembre, l'Assemblée a adopté à l'unanimité une motion autorisant
l'amendement constitutionnel de 1987, communément appelé Accord du lac Meech.
La proposition a été adoptée après un long débat et le rejet de deux importants
amendements présentés par l'opposition. En adoptant cette proposition,
l'Alberta devient la troisième province à donner son aval, d'ailleurs
nécessaire, au projet d'amendement de l'Acte constitutionnel. Deux jours plus
tard, l'Assemblée a entamé un débat sur une motion en faveur de l'accord de
libre-échange canado-américain. Cette motion a été discutée pendant plusieurs
heures avant l'ajournement de l'Assemblée jusqu'à la prochaine session.
Le
président a eu beaucoup à faire pendant la période de questions au sujet de
l'effondrement de la First and Associated Investors, société faisant partie du
groupe financier en faillite Principal Group. Une commission d'enquête nommée
par les tribunaux et dirigée par William Code a été chargée de l'affaire.
Conformément à l'alinéa 23(g)2) du Règlement de l'Assemblée législative de
l'Alberta, certaines questions relatives à des affaires renvoyées devant une
commission d'enquête peuvent être considérées comme des questions portant sur
des causes en cours d'instance. Le président a proposé que les questions
relatives à Principal lui soient soumises par écrit avant la période des
questions pour qu'il puisse décider de leur recevabilité. Quelques questions ont
été déclarées irrecevables ; par contre, plusieurs autres, qui ne portaient
aucun préjudice à l'enquête, ont été autorisées.
L'Assemblée
a adopté une motion visant à résoudre les difficultés de procédure relatives
aux langues autorisées à l'Assemblée législative. Au cours de la session du
printemps, le président Carter avait décidé que le député
d'Athabasca-Lac-La-Biche, Léo Piquette, enfreignait le règlement en posant une
question en français. Le président fondait sa décision sur le règlement de
l'Assemblée législative de l'Alberta et sur les précédents. La question a été
renvoyée au comité permanent des privilèges et des élections, du Règlement et
de l'Impression, qui a recommandé, entre autres, que M. Piquette présente ses
excuses à l'Assemblée. L'affaire s'est réglée lorsque M. Piquette, dans une
déclaration à la Chambre, a affirmé qu'il n'avait nullement eu l'intention de
bafouer l'autorité du président. L'Assemblée a considéré cette déclaration
comme une excuse officielle, mettant ainsi un terme à cet aspect de la
controverse. Le 27 novembre, la Chambre a adopté des amendements au Règlement
permettant l'utilisation, dans l'Assemblée, de l'une ou l'autre langue pourvu
que soit fourni une traduction ou un résumé en anglais, et pourvu que, dans le
cas de la période des questions, un préavis de deux heures soit donné.
L'anglais reste la langue de travail de l'Assemblée.
Le
23 novembre, le député de Calgary-Buffalo, Sheldon Chumir, a présenté une
excuse officielle à l'Assemblée pour avoir signifié une demande introductive
d'instance à deux députés dans l'enceinte de l'Assemblée pendant que la Chambre
siégeait.
Le
dernier jour de la session, Edward J. Younie a proposé que l'Assemblée suspende
ses travaux pour se consacrer à un débat d'urgence relatif à la construction du
barrage de la Oldman River en dépit de la décision prise le 9 décembre par le
juge en chef Moore. Ce dernier avait conclu que le ministère de l'Environnement
n'avait pas suivi les procédures normales pour la construction de ce barrage,
laissant entendre la possibilité de certaines irrégularités juridiques. Après
une discussion sur l'urgence de la question, le président a jugé que la demande
de M. Younie était recevable. Comme le nombre minimum de 15 membres en faveur
du débat était atteint, l'Assemblée a tenu un débat d'urgence pour la première
fois depuis 1980.
Craig Wood, Stagiaire parlementaire
Ontario
Le
libre-échange a continué d'être une question de premier plan durant la première
session de la 34e Législature ontarienne, comme ce fut le cas durant la
campagne électorale de l'automne 1987. Le 15 décembre, deux jours seulement
avant l'ajournement prévu pour le congé de Noël, une série de motions sur la
question a polarisé l'attention des députés. Ces derniers ont rompu la
tradition et ont dû renoncer à leurs projets de vacances car l'Assemblée
législative, contre toute attente, a poursuivi ses travaux entre Noël et le
Jour de l'an.
Le
mardi 15 décembre, Andy Brandt, chef intérimaire du Parti
progressiste-conservateur, a proposé la tenue d'un débat d'urgence sur «
l'obligation de l'Assemblée législative ontarienne de souscrire au projet de
libre-échange canado-américain, projet qui, tout en protégeant la souveraineté
du Canada, sa culture, et son droit d'élaborer et de mettre en œuvre ses programmes
sociaux et de développement régional, garantira un accès au principal marché
d'exportation de l'Ontario, et qui améliorera de ce fait les perspectives de
croissance économique et de création d'emplois tout en favorisant la réduction
des disparités régionales à l'échelle de la province et du pays ». La motion de
M. Brandt a été rejetée par 95 voix contre 15, l'opposition officielle
néo-démocrate s'étant jointe aux députés du Parti ministériel libéral pour y
faire obstacle.
Le
ministre de la Consommation et des relations commerciales, l'honorable Monte
Kwinter, a alors présenté une motion exposant en détail les lacunes et les
dangers du projet d'accord. Sa motion stipulait que « l'accord du libre-échange
proposé entre le Canada et les États-Unis ne tient pas compte des besoins ni
des objectifs du Canada, mais fait par contre d'importantes concessions qui
pourraient s'avérer coûteuses pour les Canadiens ». Dans sa motion, le
gouvernement déplorait le fait que le projet d'accord ne garantisse pas l'accès
au marché américain des biens et services canadiens, qu'il n'offre aucune
assurance d'un traitement plus équitable pour les exportateurs canadiens et
qu'il ne prévoie pratiquement aucun assouplissement de la réglementation et de
la législation commerciales américaines.
Toujours
selon cette motion, l'accord empêcherait le Canada de poursuivre une politique
énergétique indépendante, il réduirait considérablement sa capacité de
réglementer les investissements américains et les projets de prise de contrôle
d'entreprises appartenant à des intérêts canadiens, il affaiblirait les
garanties dont bénéficiait l'industrie automobile canadienne et il menacerait
l'existence d'importants secteurs de l'agriculture et de l'industrie
alimentaire.
Il
obligerait le gouvernement fédéral à prendre « toutes les mesures nécessaires »
pour donner effet à ses dispositions, même s'il doit pour cela empiéter sur la
capacité de la province de répondre aux besoins des citoyens de l'Ontario.
La
motion concluait en ces termes L'Assemblée législative de l'Ontario s'oppose à
cet accord parce qu'il porte atteinte à la souveraineté du Canada et à ses
intérêts économiques, et elle refuse de s'engager à en appliquer les aspects
qui sont du ressort provincial. Aussi, nous exhortons le Parlement canadien à
rejeter l'accord ».
Au
cours du débat qui a suivi, le chef de l'opposition officielle, Bob Rae, a
proposé un amendement à la motion de M. Kwinter, amendement qui invitait le
gouvernement de l'Ontario à prendre sans tarder les mesures suivantes : contester
la constitutionnalité de l'accord devant la Cour suprême, parce que celui-ci
empiète sur les compétences des provinces envoyer à l'Administration et au
Congres américains un message pour signifier l'opposition de l'Ontario à
l'accord de libre-échange ; indiquer de façon non équivoque le refus du
gouvernement ontarien d'adopter des lois ou règlements ou de coopérer de
quelque façon que ce soit à l'application de l'accord dans les domaines qui
relèvent de la compétence provinciale, que ce soit directement ou indirectement
s'engager à prendre toutes les autres mesures politiques et économiques à la
disposition du gouvernement de l'Ontario pour faire obstacle à l'accord; enfin,
envoyer au Parlement du Canada un message l'exhortant à rejeter l'accord.
Après
10 jours de discussions sur la signification de la souveraineté canadienne et
les répercussions du libre-échange, les députés du Parti ministériel et du
Parti progressiste-conservateur ont rejeté la motion de M. Rae, par 90 voix
contre 15, le 6 janvier 1988. La motion du gouvernement a ensuite été adoptée à
la majorité, par 79 voix contre 26, en dépit de la coalition des partis
d'opposition.
Comités
À
la fin de novembre, les comités permanents et spéciaux de la première session
de la 34' législature ont été formés et ont tenu des séances d'information
préliminaires et ont examiné leurs affaires courantes. La répartition des
postes de président, acceptée préalablement par les whips et les leaders
parlementaires, s'est faite selon la représentation des partis à l'Assemblée
législative (10 Libéraux, 2 Néo-démocrates et 1 Progressiste-conservateur). Sur
les 10 présidents libéraux, 7 ont été élus pour un premier mandat le 10
septembre 1987.
Le
Comité, permanent de l'administration de la justice, présidé par le député
libéral Robert Callahan, a étudié le budget du ministère du Trésor et de
l'Économie et celui du ministère de l'Énergie. En janvier et en février, le
Comité a tenu des audiences à Toronto, à Windsor, à Ottawa, à Sudbury et à
Thunder Bay, au sujet
du
projet de loi 2, Loi portant création de la Commission de
l'assurance-automobile de l'Ontario et prévoyant la révision des taux
d'assurance-automobile. Le 8 février, le comité a fait rapport du projet de loi
à l'Assemblée législative, avec amendements, et celui-ci a reçu la sanction
royale le 10 février.
Le
Comité permanent des finances et des affaires économiques, sous la présidence
du député libéral de Kitchener, David Cooke, a tenu des réunions pendant 4
semaines pour étudier l'accord de libre-échange entre le Canada et les
États-Unis. En janvier, le président a participé à une réunion de l'American
Bar Association, au sujet de l'accord. En février et en mars, le Comité a tenu
deux semaines d'audiences dans le cadre d'un processus de consultation précédant
le dépôt du budget et afin d'étudier le projet de réforme fiscale.
Pour
sa part, le Comité permanent des affaires gouvernementales a tenu une semaine
d'audiences pour étudier le projet de loi 29, Loi portant modification de la
Loi sur la municipalité de la communauté urbaine de Toronto. Ce projet de loi
prévoit la réorganisation du Conseil de la communauté urbaine de Toronto, qui,
composé de trente-quatre membres, dont vingt-huit directement élus, les six
autres étant les maires des municipalités environnantes.
Une
disposition prévoit que le président de la communauté urbaine sera élu par tous
les conseillers, parmi les vingt-huit membres élus de la communauté urbaine.
Les maires pourront participer à l'élection du président, mais ne pourront pas
se présenter à la présidence. Le président aura un droit de vote au même titre
que les autres membres.
Le
8 février, la présidente du Comité permanent des affaires gouvernementales,
Noah Stoner, a fait rapport du projet de loi 29, avec amendements, à
l'Assemblée législative, et celui-ci a été adopté le même jour, en troisième
lecture.
Allan
McLean a présidé les réunions d'information préliminaires du Comité permanent
des organismes gouvernementaux tenues par les employés du Comité et par les
représentants du Conseil de gestion du gouvernement de l'Ontario. Le Comité a
prévu des audiences en mars, pour étudier les activités de quatre organismes :
la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario, la Commission des régimes de
retraite de l'Ontario, la Commission de la fonction publique et la Commission
du marché des produits alimentaires de l'Ontario. Le Comité a aussi pris des
dispositions pour participer à des réunions qui auront lieu à Boston (Mass.) et
à Washington (D.C.) et au cours desquelles les participants feront une étude
comparative de la surveillance que ces deux Etats américains exercent sur leurs
organismes gouvernementaux.
Herbert
Epp a dirigé les délibérations du Comité permanent de l'Assemblée législative
concernant la loi provinciale sur les conflits d'intérêt. Le 9 février, à la
suite des neuf jours d'audiences tenues en janvier par le Comité, l'Assemblée
législative a adopté à 78 voix contre 29 le projet de loi 1, Loi concernant les
conflits d'intérêt des membres de l'Assemblée et du Conseil des ministres.
Cette loi oblige tous les députés à déposer auprès d'un commissaire une
déclaration annuelle qui fait état de leurs biens. Cette déclaration doit
comprendre :
a)
un relevé de l'actif, du passif et des intérêts financiers du député, de son
conjoint et de ses enfants mineurs, ainsi que des sociétés privées définies
dans la Loi sur les valeurs mobilières dans lesquelles l'une ou l'autre de ces
personnes aurait un intérêt prédominant;
b)
un relevé de tous les revenus reçus dans les douze mois précédents ou à
recevoir dans les douze mois à venir par le député, son conjoint et ses enfants
mineurs, ainsi que les sociétés privées définies dans la Loi sur les valeurs
mobilières dans lesquelles l'une ou l'autre de ces personnes a un intérêt
prédominant, de même que la source de ces revenus ; et
c)
tout autre renseignement prévu dans les règlements.
Le
Comité permanent de l'Assemblée législative a également accédé, après étude,
aux demandes présentées par les responsables de la campagne de financement d'un
scanner menée par Whipper Watson pour la fondation du York County Hospital, et
par la Wawatay Native Communications Society en vue de l'utilisation de
l'émetteur-récepteur de satellite ONTPARL.
Le
Comité permanent de l'ombudsman est présidé par une députée élue récemment, Mme
Cindy Nicholas. Le Comité a consacré deux semaines et demie aux audiences
entourant l'examen du rapport annuel de l'ombudsman pour 1986-1987, et prépare
actuellement son 16' Rapport à l'Assemblée.
Le
Comité a aussi tenu une réunion préparatoire en vue des audiences qui porteront
sur l'expansion des pouvoirs de l'ombudsman. Le Comité a convenu de limiter les
audiences à l'expansion dans le domaine des hôpitaux publics, aux sociétés
d'aide à l'enfance et au Régime de garanties des logements neufs (ACHDU).
En
outre, le Comité envisage de se rendre au Manitoba et au Nouveau-Brunswick pour
s'y entretenir, avec des fonctionnaires du bureau de l'ombudsman et des hommes
politiques de ces provinces, du rôle de l'ombusdman et de son champ d'action, à
la lumière de l'expansion du domaine de compétence de cette fonction en
Ontario.
Le
comité permanent des comptes publics est présidé, conformément au Règlement,
par un membre de l'opposition officielle, en l'occurrence le député
néo-démocrate Ed Philip. Le Comité a commencé par tenir des séances
d'information menées par MM. Douglas Archer et Patrick Reid, respectivement
vérificateur de la province et ancien président du Comité. Un sous-comité a
participé à Ottawa à la huitième conférence annuelle de la Fondation canadienne
pour la vérification intégrée, en novembre dernier. Le comité a étudié le
budget présenté par le Bureau du vérificateur de la province et, en deux
semaines d'audiences tenues en février, il a passé en revue neuf sections du
rapport du vérificateur pour 1987. En mars, le Comité s'est réuni à Ottawa avec
le vérificateur général du Canada, le Comité des comptes publics de la Chambre
des communes et le contrôleur général. Enfin, il s'est rendu à Washington où il
a visité le bureau du vérificateur général des États-Unis.
Sous
la présidence de Floyd Laughren, le Comité permanent de la mise en valeur des
ressources s'est penché sur les accidents et décès survenus dans les mines de
l'Ontario. Cet examen a été annoncé au moment du discours du Trône, en raison
de l'augmentation marquée du nombre de décès survenus dans les mines de
l'Ontario en 1987.
Au
début de mars, le Comité avait reçu 51 mémoires, entendu quelque 25 groupes et
particuliers et tenu des audiences à Hagersville, Goderich, Elliot Lake et
Sudbury. Il a visité des mines dans chacun de ces endroits, ainsi que les
installations de la fonderie à ciel ouvert de Falconbridge, à Sudbury. Le
Comité doit également visiter des mines à Caledonia, Windsor, Red Lake, Hemlo
et Manitouwadge.
Peter
Adams, président du Comité permanent des affaires sociales, a présidé l'étude
du budget du ministère de la Formation professionnelle et du Bureau des
affaires des personnes handicapées.
Un
Comité spécial de la réforme constitutionnelle a été nommé par l'Assemblée
législative le 30 novembre 1987 ; il a pour mandat d'étudier l'accord
constitutionnel de 1987 et les questions connexes et de faire rapport à ce
sujet. Présidé par Charles Beer, ce comité a passé six semaines en février et
en mars à entendre des témoins à Toronto, London et Ottawa. Il devrait
présenter un rapport à l'Assemblée législative avant la fin de la séance du
printemps de la première session.
Doug Arnott, Greffier des comités
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